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Forum Le N Inversé
| | | | Intervention du 31 mars 2000, de François Mérès
Complissez que vous étes, je rappelle que rat bel est, le Rabelais des 4 livres, le cain tua le cadet, l'ainée de Dieu est tué, qui plût le premier; voici le decret, inverset l'ainé, par jacob vous comprendrez, vérifiez vous pouvez. | | | | Intervention du 24 mars 2000, de Troubadour Cluz
Bon jour à l'intervenant du 20 mars
Juste remarque que vous faites là mais pour le cas de Signol, la présence d'un N inverse, aurait plus du signe d'appartenance à un groupe quelquonque qu'à un sens littéral pour lui-même.
Tout comme pour INRI, la présence du N inverse est lié à celui qui l'a écrit et non à celui qu'il représente.
Pour ce qui est de la notion d'Amour lié au christ, il n'est pas stupide de la rappeler régulièrement, car même l'église, pourtant son porte parole ( parole d'Amour à l'origine ), l'a bien souvent oublié au cours de son histoire... | | | | Intervention du 20 mars 2000, de Lassallegm@aol.com[Message reçu initialement le 14 février 2000]
Je possède un jeu de tarot de Marseille dans son édition de 1930 faite par Paul Marteau. Cette édition se trouve couramment dans le commerce. Cette édition comporte, concernant les deux lames X et XII citées dans votre dossier, quelques différences : -la lame X, dite "La roue de fortune", s'écrit normalement. -la lame XII dite "Le pendu", n'a pas la corde de couleur rouge et le 'N' est écrit correctement. Par contre le "pendu" possède un justaucorps qui comporte 9 boutons visibles, le dixième est caché par la ceinture (c'est peut-être le cas sur la lame montrée dans le dossier). En remontant au plus loin dans le temps et en se référant à des origines variées, les lames du Tarot n'ont pas eu toujours eu la même graphie, ni les mêmes couleurs et la lettre 'N' et le mot 'ROUE' ont été pratiquement toujoursimprimés correctement. Si le retournement du 'N' n'a jamais était pris en considération c'est parce qu'il n'a pas lieu de l'être. En effet, lalettre 'N' d'imprimerie classique (toutes les barres ont la même épaisseur ) n'offre pas d'autre possibilité que d'obtenir finalement son symétrique (son inverse) et uniquement celui-ci. Le jeu sur lequel vous bâtissez vos arguments est sans doute un jeu unique appartenant à un personnage féru d'occultisme et qui a composé un jeu en accord avec le fruit de ses cogitations.Il ne faudrait pas à partir de ce cas d'espèce en tirer des conclusions sur le symbolisme du jeu de Tarot en général. L'explication de vos amis (N retourné = sans haine) est possible, encore faudrait la justifier : "N inversé" ne signifie pas absolument "sans N" puisque celui-ci est malgré tout présent. Qu'est-ce que le contraire de N ? L'emploi de la langue des Oiseaux avait d'autres buts que de faire un jeu de mot qui dévoilé n'apporte rien sur le sujet concerné. Pour que l'on parle à ce sujet de langue des Oiseaux il aurait fallu, me semble-t-il, que la "traduction" puisse s'incorporer dans une phrase, exemple : Si le peintre SIGNOL avait signé SIGOL cela se serait traduit par SIGNOL sans N (Signol est sans haine). Le résultat est identique mais pas les moyens. Ecrire INRI avec le 'N' inversé n'apporte rien à la personnalité du crucifié. Pour personne il ne viendrait à l'esprit que Jésus ait eu de la haine envers quiconque. C'est presque injurieux pour le Christ et surtout de le dire uniquement à ceux capables de faire cette gymnastique d'esprit. Dans le cas Jésus vous traduisez "sans haine" par "amour", d'accord, mais la chose devient stupide dans le cas du peintre Signol, car dans ce cas il faut lire : Signol est amour. A mon avis l'explication est ailleurs. Personnellement je ne vois pas le lien entre le jeu de Tarot, son symbolisme et la symbolique chrétienne. Je serais tenté de croire au contraire que l'Eglise le condamne (ou le condamnait) en tant qu'élément occulte. J'ai le sentiment que vous incorporez dans la symbolique chrétienne des symboles qui sont apparemment semblables mais qui en fait ont des significations différentes. Dans une construction symbolique donnée un des symboles qui la compose, prend totalement son sens que par rapport aux autres symboles qui l'entourent. Pris isolément il se prête à de multiples interprétations et amalgames. Historiquement la crucifixion ne se pratiquait pas sur une croix, mais sur un 'T'. Le poteau vertical était à demeure et le condamné portait jusqu'au lieu du supplice la poutre transversale. C'est par analogie que le symbolisme chrétien a substitué la croix au crucifié, dont le corps formait approximativement une croix. | | | | Intervention du 16 mars 2000, de Jean-Christophe Vitu
Merci pour cette intéressante étude.
En parcourant les deux premiers volumes de "The Encyclopedia of Tarot" de Stuart Kaplan, j'ai trouvé trois reproductions de Tarot qui possèdent cette particularité du N inversé sur la lame de Pendu. Cette inversion semble néanmoins assez rare.
1) Tarot de Giuseppe Lando, 1760, Turin, Tome I, p. 150. 2) Tarot de Jean Jerge, 1800, Besançon, Tome II, p. 342. 3) Tarot de Renault, début XIX, Besançon, Tome II, p. 351, identique au précédent.
La lame de l'article me semble appartenir à la même "école" de Besançon.
La Roue de Fortune du Tarot de Lando est par contre différente des deux autres. Il n'y a pas un N inversé mais deux N. LA ROV DE FORTUNNE Toujours la même insistance sur le N mais abordée de façon différente. Quoique dans ce cas il puisse s'agir d'une orthographe incorrecte (Italie), on trouve en effet un certain nombre de fautes d'orthographe dans le reste du jeu. Mais l'inversion d'un N relève très certainement d'une intention délibérée.
Jean-Christophe | | | | Intervention du 29 janvier 2000, de Gauth
Merci Tony pour ces précisions et photos sur les S inversés. Je me range à votre avis sur le fait que le grand nombre de calvaires aux S inversés dans les mêmes cimetières est dû au fait d'un artisan local et au moulage en grande série. Cela est très courant avec les calvaires et tombes et la quantité ne devrait pas devenir un critère de recherche. Ceci pour la forme. Il apparait très certainement que le "retournement" possède un sens pour l'ésotérisme chrétien. Mes recherches à ce sujet ont commencé le jour où l'on m'a posé cette énigme, que je soumets à tous: "Pourquoi un des Christs de la cathédrales de Flers (Normandie) est-il retourné contre le mur?" Or mes recherches ont pris un tour nouveau à la lecture de certains passages de la Bible (Ancien et Nouveau testament), mais aussi lors de l'étude des acrobates sur certaines cartes du Tarot ou en sculptures sur les cathédrales. Je vous prépare d'ailleurs, coincidence, une étude très prochainement, montrant combien est liée la notion de Grâce et de retournement, et ceci en rapport avec le Coeur et l'Amour et le Souffle de Dieu (le souffle au coeur...). A mon avis, tout retournement dans une signature chrétienne est signe de foi, que ce soit un N ou un S. Il est possible aussi que le S inversé fasse référence au Serpent (le Mal) retourné, c'est-à-dire vaincu. En tout cas, il s'agit certainement sinon de la signature, du moins d'un thème favori d'un artisan local. Cordialement | | | | Intervention du 29 janvier 2000, de Tony Bontempi
Bonjour à tous, Suite à mon courrier du 26 mai 1999 et sur la demande de Torkain, voici une photographie et un agrandissement d'un détail de la croix présentant un " IHS ", ou " JHS ", au " S " inversé. Cette croix surmonte une tombe dans le cimetière de Villegruis (Seine-et-Marne), et elle est identique sur les deux faces, présentant sur chacune d’elles ce même " JHS " au " S " inversé. Dans le même cimetière, il se trouve pas moins de trois autres de ces croix, exactement de même facture. Dans un village voisin, à Fontaine-sous-Montaiguillon, il se trouve encore deux de ces croix dans le cimetière. La forte concentration de ces croix dans cette zone géographique laisse penser qu’il s’agit là de l’œuvre d’un artisan local. Ces ouvrages datent vraisemblablement de la fin du XIXe siècle. J’attribuais tout d’abord le " S " inversé à une erreur et pensais que l’ouvrier avait créé la lettre " S " à l’endroit sur le moule (1), ce qui la reportait inévitablement à l’envers sur la croix. Pourtant, on voit nettement sur la photographie qu’à la place du " I " (du latin " Iesus ", pour " Jésus "), se trouve un " J ". Ce dernier est à l’endroit, ce qui effondre mon hypothèse de la bévue dans la confection du moule. Le " S " inversé est-il dû à une erreur de typologie ? Ou bien a-t-il une signification pour l’artisan qui a conçu ces croix (2) ? Les questions restent en suspens… Dans un autre cimetière, j’ai repéré, de nouveau, un " S " inversé dans un " IHS " sur une croix d’une toute autre facture. Mais pour ce cas, c’est la croix elle-même qui a pu être posée à l’envers, par erreur. Bonne continuation à tous. (1) A confirmer par un connaisseur en métallurgie : à son aspect, je pense que le sigle " JHS " a été moulé et non forgé. (2) Je rappelle qu’aucune plaque de fabrique n’étant apposée sur ces croix, leur auteur n’a pu être identifié. Tony | | | | Intervention du 14 novembre 1999, de Trouble Adour Cluz
Dans la serre-I des N inverses :
J'admirais une petite église basque quand je remarquais sur l'un de ses flans un superbe cadran solaire : Voilà qu'il commence à IV heures pour finir à XVI heures... Il affiche pour ainsi dire que l'addition de X fait passer de IV à X-VI, preuve s'il en faut que la course du soleil ( le rayon X purificateur ! ) le fait passer du N droit au N inversé, autant dire que sous l'action de la lumière, il passe du haineux à l'amoureux...
Ceci amen cela
Le X est modificateur et le XII est additionneur pour un même résultat, de l'erreur à la vérité.
Bien avoué | | | | Intervention du 5 décembre 1999, de Trouble Adour Cluz
Sieur David
Tout d'abord grand merci
1- Le juste milieu n'est donc pas celui mathématique se trouvant à équidistance de deux points ( équi > distance équestres ? le cheval solaire ? ). Il serait plutôt fluctuant entre 1/3 et 2/3, un milieu à re-pressentir et non à présenter ?
---x--- milieu mathématique, illusoire, faux ( celle de la mort ? le templier assis sur la selle ? ) ---x--- milieu spirituel, vrai ( vert ? le templier assis sur la croupe ? )
Selon ce qui précède le coeur est donc le "milieu" du dos. Celui qui vise le faux milieu meurt en s'arrachant les ailes, les ailes qui sont symétriques ( ? )
La voie juste est celle du coeur, pas celle de l'indécis ( entre deux, faux milieu ) ou du tiède ( ni chaud, ni froid, pas de position franche )
2- Pour le cervelet je n'ai pas de référant, pourriez vous faire quelques précisions? Cervelet = petite cervelle = petit cerveau ( petit pour enfant ? ) Volatilement : cervelet anagramme de celevert > sel vert ( vitriol ? ) cervelet phonétique de cerf ailé > un pégase possédant deux cornes ? ( une lune pleine car deux faces à la fois, les cornes pour la face cachée et les ailes pour celle visible ? ) ou bien un élan ( les deux cornes déployées comme deux ailes ), un divin élan pour un saut vers le UN ?
3- remarque sur le dos et les ailes : il est vrai que dans la création connue, il n'y pas d'aile sur le devant des êtres, elles sont donc intimement liées au dos. Ce dos a t'il à voir avec le DO, le UT ? Inverse de cette ODE qui TUE, la voix du faux milieu !
à bientôt j'espère...
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Intervention du 14 novembre 1999, de Trouble Adour Cluz Dame Adela
Je ne porte pas de titre onorifique mais un jeu de mot rappelant que je me trouve non loin des rives de l'adour...
Sir pourquoi pas si vous le voulez Du moins pour être roi des fous Non point un pédant verbeux Qui ne serait qu'un triste sir.
Troubadour pour bouffon s'essayant au trou-vert ( le bouffon, curieux personnages en vérité qui portent trois cornes affublées d'un grelot, voilà de vieilles connaissances, ohohoh )
Pythagore, philomatheux ou mathophileux ? je ne sais...
Espèrons seulement que l'ire-réel ne soient pas la colère du réel, sinon malheur à nous ( l'heure du mal )
Gageons que "l'irréel" c'est pourtant bien "le réel de I", car il se volatilise en : l'i R réel = l'I est réel !!! | | | | Suite du forum sur le N inversé en page 2
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