| Intervention du 20 mars 2000, de Hervé Delboy
Chers amis, Je propose l'explication suivante pour la lettre X : c'est l'une des grandes inconnues du problème, de cet X dont Fulcanelli nous rappelle que cette lettre est une consonne complexe formée de k et s, qui, par cabale, renvoient au potassium et au soufre. Cela doit impliquer un corps composé de deux éléments... il est alors imaginable -toujours par cabale- d'envisager que le corps tant convoité soit « isotope » à l'huile de vitriol, pour reprendre une formule d'Eugène Canseliet [qu'il appliquait au sesqui-oxyde de fer] ; il suffit de considérer à nouveau notre inconnue X, et d'imaginer qu'elle est « isotope » à C. Ce serait alors, par un dernier effort de raisonnement, l'occasion de nous rappeler ce que Fulcanelli nous disait à propos du dissolvant universel et de sa ressemblance à la galette des rois... Cet entre-croisement X renvoie donc à C. Nous touchons là au plus haut secret de l'oeuvre puisque cette lettre donne le nom commun de l'antimoine saturnin d'Artephius. Ce symbole offre la même signification que la lettre G, dont Fulcanelli révèle que, figurée au milieu d'une étoile radiante, elle donne la clef de l'initiale du nom vulgaire du Sujet de Sages : c'est, au vrai, « le régule d'antimoine de Tollius, le véritable stibium de Michel Maïer et de tous les Adeptes ». Pour bien dénouer la difficulté, sachez que G, 7ème lettre de l'alphabet, renvoie à C inversé -3ème lettre- et qu'ainsi retourné, il signifie Gaïa ; cela, par parenthèse, explique que tant d'Adeptes aient certifié avoir réalisé l'Oeuvre vers 33 ou 37 ans... Gaïa, lié à C, est l'anagramme cabalistique de CALX, la chaux, également symbolisée par Thémis. Les lecteurs intéressés en sauront plus ici : http://perso.club-internet.fr/hdelboy/ A bientôt, et amitiés à tous...
| |